Parmi, les 217 sièges que compte l’Assemblée, 18 sont attribués aux députés représentant les Tunisiens organisés en six circonscriptions électorales. Par souci de transparence, nous partageons avec vous quelques informations publiques concernant notamment l’assiduité des 10 députés des deux circonscriptions françaises.
Présence à l’assemblée :
La première mission des représentants parlementaires, qu’ils soient élus des Tunisiens de l’étranger ou pas, est de contribuer activement aux débats publics et de voter les lois. Ainsi, ils doivent être d’abord être présents lors des travaux de l’Assemblée plénière et en commission des Tunisiens de l’étranger ! Ci-dessous, afin d’apprécier l’assiduité de votre député, les taux de présence pour chacun depuis le début de leur mandat.
Elus |
Taux de présence en Assemblée Plénière |
Taux de présence en commission des TRE |
Dalila Babba |
65% |
55% |
Khaoula Ben Aicha |
61% |
77% |
Najia Ben Abdelhafidh |
59% |
49% |
Kamel Dhaouadi |
7% |
0.0% |
Marouan Felfel |
46% |
28% |
Mohamed Ghannem |
23% |
Non membre |
Riadh Jaidane |
39% |
28% |
Houcine Jaziri |
83% |
Non membre |
Neji Jmal |
74% |
50% |
Karima Taggaz |
67% |
61% |
Activité sur les réseaux :
Une seconde mission des élus est d’informer et de relayer dans leur circonscription des informations de politique nationale qui pourraient échapper à leurs administrés à l’étranger. Et quelle meilleure passerelle que les réseaux sociaux ?
Dans l’ensemble, nos députés semblent toutefois se mobiliser sur les réseaux sociaux. A l'image de Riadh Jaidane, Ramzi Ben Fraj ou Karima Taggaz qui sont très actifs et organisent régulièrement des évènements on-line.
A l’inverse, certains brillent ici encore par leur absence. Kamel Dhaouadi ne possède ni compte FB, ni page officielle. S’il s’avère que le député souffre de problèmes de santé chroniques (d’où sa faible assiduité), on peut légitimement se demander s’il est en mesure d’exercer pleinement ses fonctions.
Changements de partis :
Dans notre jeune démocratie actuelle, le nomadisme politique (changement de couleur politique en cours de mandat) est un fléau certain. Certaines personnalités politiques de haut rang sont à leur quatrième parti depuis 2011.
Globalement tous les députés élus sous l’étiquette Nidaa en 2014 ont changé de parti (pour Machrou Tounes, Bloc national, Tahya Tounes…). Auxquels il faut ajouter le député Mohamed Ghannem qui avait lui démissionné d’Afek Tounes l’année dernière pour rejoindre la coalition nationale. On peut regretter que tous n’aient pas éprouvé le besoin d’expliquer précisément leur démarche à leurs électeurs.
Dans la perspective des élections législatives de cette fin d’année, nous croyons savoir que les dix noms ci-dessus à deux ou trois exceptions, devraient postuler à leur réélection.
Source : https://majles.marsad.tn
Moumtaez BEN MABROUK
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