Un mois et demi à peine s’est écoulé, et la voici déjà destituée de ses fonctions. Olfa Hamdi nommée à la tête de Tunisair le 04 janvier 2021, est aujourd’hui lundi 22 février 2021 démise de ses fonctions de PDG.

La conférence de presse qui devait se tenir ce matin à 8H a été annulée sans plus de précisions. Autant de flou se meut autour de ce limogeage.

Anis Samti, le secrétaire général du syndicat des cadres de Tunisair déclare aux médias ce qui suit : « Nous ignorons les causes réelles de son limogeage, mais ce que je peux vous dire, c’est que depuis son arrivée, Olfa Hamdi n’a fait qu’aggraver la situation, en enchaînant les bévues, les unes après les autres. D’ailleurs même les différends entre l’UGTT sont infondés. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la saisie des comptes. De ce fait, nos revendications sont claires : mettre en place un plan de sauvetage ».

Par ailleurs, dans une déclaration aux médias nationaux, Moez Chakchouk, ministre du Transport et de la Logistique, a expliqué les raisons de limogeage de la PDG de Tunisair. Il affirme en effet que cette décision a été prise suite à une accumulation d’erreurs, dont la dernière est le non-respect du devoir de réserve en faisant fuiter des documents officiels internes.  « On est là pour travailler et non pour publier des statuts sur Facebook, a-t-il avancé, nous fustigeons la focalisation de Olfa Hamdi sur Facebook et la publication de données internes en dépit du devoir de réserve (…)  Ses rencontres avec les ambassadeurs font partie aussi des erreurs qui sont à l’origine de son limogeage, nous l’avons déjà prévenu à ce sujet et c’est pour cela que nous avons pris cette décision » ajoute-t-il.

Dans la foulée, le nom de l’ancien ministre du tourisme René Trabelsi a circulé sur les réseaux sociaux en tant que successeur potentiel à la PDG, même si l’intéressé infirme avoir accepté le poste.

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