Installé en Pologne, cet Hammam-lifois brille et fait briller

Installé en Pologne, cet Hammam-lifois brille et fait briller

AlloBledi By IFMMardi 5 Mars 2019 - 09:56
Jeune trentenaire, Seifeddine est déjà une référence dans son domaine. Il a tenté le pari risqué de l’expatriation dans un pays dont il ne connaissait, ni la langue ni la culture, afin de terminer ses études. Quelques années plus tard, il s’épanouit dans son travail et réalise des créations qui émerveillent des milliers de personnes ! Originaire de la banlieue sud de Tunis, c’est à l’âge de 22 ans que « Seifoun » comme l’appelle affectueusement ses proches, décide de poursuivre son cursus de design industriel à l’étranger. Il choisit ainsi la Pologne. Le jeune tunisien a le nez creux, car l’ex République communiste mise alors sur la promotion du design à moindre coût, en parallèle de l’industrie, pour développer son économie. Après une licence obtenue à l’Université de Varsovie, il intègre l’entreprise Multidekor, un des leaders du marché européen de la décoration lumineuse depuis plus de 20 ans qui emploie près de 150 personnes. Voilà maintenant 3 ans qu’il y a trouvé le moyen de s’épanouir en travaillant sur des projets divers aux côtés d’autres designers internationaux. A l’image d’installations lumineuses crées pour le Royal Festival of Light de Wilanow qui rassemble chaque année 200 000 personnes, ou bien en France pour le grand centre commercial « Part-Dieu » situé à Lyon. Dans ce pays particulièrement religieux, c’est pendant les fêtes de Noël que le travail de Seifeddine prend toute sa dimension. Il avoue trouver une réelle satisfaction à se balader au milieu de ses créations et à observer les sourires d’émerveillement qu’elles déclenchent. Mais un regret subsiste. En effet, le jeune homme a en partie été recruté pour sa sensibilité aux marchés porteurs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, très friands de luminaires et autres décorations lors des mariages et des fêtes religieuses. Malgré ce potentiel notoire, Seifeddine n’a pas encore pu partager pleinement sa vocation avec sa famille. Alors à quelques mois du Ramadan, il se met à espérer que l’année 2019 sera celle où il pourra enfin partager pleinement son « art » avec ses proches et le peuple tunisien !   Moumtaez Ben Mabrouk Pour suivre nos actualités, abonnez-vous à notre page Facebook  


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